On a pu remarquer au trimestre dernier que l’augmentation des prix dans l’immobilier ralentissait sa course. On prévoit même que les tarifs concernant les logements pourraient se voir diminuer cette année. Cette baisse est estimée jusqu’à 2%, cependant tous ne bénéficieront pas de cet avantage.
Les effets de la crise économique sur l’immobilier
La crise sanitaire a débuté il y a un an et avec elle les difficultés économiques. Le marché de l’immobilier a naturellement été impacté par cette crise et le prix des logements en France a augmenté en même temps que les fortes demandes. Si certaines agences immobilières annoncent une baisse à venir, on sait que cette baisse n’est qu’une atténuation et que tout le monde ne pourra pas en profiter.
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C’est ce que déclare Elodie Frémont, à la présentation des chiffres du trimestre à propos des logements anciens. Le marché de ces derniers a connu une hausse de ses prix sans qu’elle ne s’arrête. Le mètre carré à Paris s’élève depuis 2019 à 10 000 euros, c’est un cap symbolique de franchi qui n’est pas à négliger.
Il y a eu après l’arrivée du Coronavirus qui a rebattu les cartes. Les confinements ont bien sûr faits baisser les ventes dans l’immobilier de manière drastique. Une récession importante est attendue cette année mais les effets tardent à se concrétiser dans le marché de l’immobilier.
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A la fin du mois de septembre, on comptabilisait un nombre de vente inférieur d’un million par rapport à l’année précédente. Le deuxième confinement a favorisé le ralentissement. La question que l’on se pose suite à ces faits est de savoir si le prix des logements connaitra lui aussi une baisse. Pour l’instant il n’y a rien de bien notable.
Au cours de l’été dernier, le prix du mètre carré a grimpé de 5,2% si l’on compare avec les prix de 2019. Cette augmentation est tout de même un ralentissement à la vue des chiffres du trimestre précédent qui s’élevaient à 5,6%. Le phénomène concerne l’Ile-de-France mais également les différentes provinces. C’est donc un effet global. Précisons cependant qu’il existe des différences notables entre les villes de petites superficies et les grandes villes telles que Lyon et Marseille.
Le ralentissement de la hausse des prix du marché de l’immobilier va-t-il aboutir sur une baisse générale de l’immobilier ?
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Cette baisse n’est pas impossible mais il faudra quelques mois afin d’en être certain. Les tarifs des habitations en France pourraient être concernés par une diminution de 2% dans l’année. On estime en effet que le marché de l’immobilier accompagne normalement les fluctuations économiques. En ce sens, on prévoit 10% de baisse du PIB (Produit Intérieur Brut) à venir en 2021. On peut s’attendre par conséquent à une baisse semblable de la part du marché de l’immobilier.
Le fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers mise de son côté sur une baisse allant entre 5% et 10%. Cela pourrait faciliter le retour de la croissance de l’économie.
Cependant, si une baisse des prix fini par bel et bien arriver, cela ne signifie pas pour autant que les logements seront plus accessibles. Une inégalité persistera dans l’accès au logement pour de nombreuses personnes.
Des catégories sociales fragilisées
Expert dans une agence immobilière, Vincent Allilaire analyse que la crise économique touche les catégories sociales de façon différente. Certains secteurs sont particulièrement fragilisés, notamment ceux dont les employés ont des salaires depuis peu de temps ou des salaires modestes. Dans ces cas, un emprunt sera plus difficile et l’achat d’un logement beaucoup plus compliqué.
Ce tri effectué se remarque déjà dans les données que l’on a sur les crédits immobiliers acceptés. Pour ne rien arranger, les institutions financières recommandent aux banques d’accorder des prêts sur des critères plus stricts.