Certes, l’investissement immobilier en France est aujourd’hui rentable. Malgré cela, pour profiter des résultats escomptés, il convient de bien préparer en amont son investissement. Avant de vous y lancer, de nombreux points méritent toute votre attention : l’emplacement géographique, le financement, le dispositif de défiscalisation, le choix du locataire… Voici les étapes de préparation avant de se mettre dans un investissement locatif.
Plan de l'article
Fixer les grands axes du projet d’investissement
Pour commencer vos placements financiers et immobiliers, vous devez définir les grands points du projet d’investissement locatif.
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Les connaissances en immobilier
Vous devez connaître le marché locatif local, et ce, quel que soit le bien immobilier dans lequel vous envisagez d’investir (T2, studio, colocation, etc.). Parmi les éléments que vous devez notamment connaître, on peut citer les divers types de location existants (meublé, nu, individuel, collectif, etc.), les taxes, les loyers, etc.
Le choix des objectifs
Si vous envisagez de vous lancer dans l’investissement, fixez les objectifs. Posez-vous un certain nombre de questions. Pourquoi avez-vous, par exemple, choisi ce type de bien et pas un autre ? Cette étape permet d’identifier les objectifs et les moyens qui permettent de les atteindre.
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Le choix du bien immobilier
Pour dénicher le logement adéquat, vous devez vous baser sur deux aspects : son emplacement géographique et sa surface.
L’emplacement géographique
L’emplacement du bien immobilier se choisit selon de nombreux indicateurs, comme l’emploi, les formations proposées, les services de proximité (transport, commerce, service hospitalier, etc.), etc. Privilégiez une région ayant un marché immobilier dynamique. Découvrez les 12 villes françaises les plus rentables.
La surface
Avec un bien immobilier de grandes surfaces, vous générez moins de bénéfices, mais le risque de vacances locatives est moindre. Pour les petites surfaces, elles sont plus lucratives, mais vous risquez de ne pas avoir de locataire à n’importe quel moment. Prenons le cas d’une colocation dans une grande ville française. Celle-ci vous permet de tirer un important rendement, mais vous devez cependant recourir à une gestion locative, qui est souvent trop coûteuse pour ce type de location.
Le financement
Le financement fait partie des éléments importants garantissant l’aboutissement de votre projet. Avant de vous accorder un prêt, le banquier peut vous demander le montant de votre apport personnel. Il exige au moins un apport de 10 % du prix du bien (indispensables pour faire face aux frais liés à l’achat (garantie, notaire). Cependant, puisque le bien est destiné à la location et non à un usage personnel, certains établissements de crédit sont prêts à financer jusqu’à 110 % (avec l’apport). Pour décrocher un financement, vous devez faire preuve d’une solide capacité de remboursement. Vous devez également disposer d’une résidence principale.
La fiscalité
Le choix de la fiscalité ne se néglige pas avant d’investir dans un bien immobilier. La rentabilité de votre investissement dépend du dispositif de défiscalisation que vous choisissez. Sur ce point, un large choix s’offre à vous :
- La loi Pinel, vous permettant de bénéficier d’une réduction d’impôts, dont le taux varie selon la durée de votre engagement ;
- La location nue: avec celle-ci, le montant des travaux que vous avez réalisés peut être déduit de vos revenus locatifs ;
- La location meublée: selon le régime que vous choisissez, vous pouvez bénéficier d’une déduction de 50 % de vos charges (régime micro-bic), ou d’une déduction de vos charges et de l’amortissement du logement (régime réel).